Notes d’installation sur un SE particulier

Le système d’exploitation sur lequel vous avez choisi d’installer Bugzilla peut avoir des effets sur de nombreux aspects de son installation. Selon le système, elle peut être plus facile ou être plus difficile. Cette section a pour but de vous aider à comprendre les difficultés rencontrées en l’exécutant sur un système d’exploitation spécifique ainsi que les utilitaires disponibles pour faciliter les choses.

Si vous avez quelque chose à ajouter ou des notes pour un système d’exploitation non traité ici, signalez le dans Bugzilla Documentation.

Microsoft Windows

Faire fonctionner Bugzilla sous Windows est plus difficile que de le faire fonctionner sous Unix. Pour cette raison, nous recommandons toujours de le faire sur un système basé sur Unix tel que GNU/Linux. Ceci dit, si vous voulez que Bugzilla fonctionne sous Windows, vous devrez faire les réglages suivants.

Win32 Perl

On peut obtenir Perl pour Windows sur ActiveState. Vous  devriez pouvoir trouver un binaire compilé à http://aspn.activestate.com/ASPN/Downloads/ActivePerl/. Les instructions suivantes supposent que vous utilisez la version 5.8.1 d’ActiveState.

Perl Modules on Win32

Bugzilla sous Windows nécessite l’utilisation des mêmes modules Perl que ceux de la section intitulée « Modules Perl ». La principale différence est que Windows utilise PPM au lieu de CPAN.

C:\perl> ppm install <module name>
        

La meilleure source pour les modules PPM de Windows nécessaires pour Bugzilla est probablement le serveur de test de Bugzilla (alias ’landfill’) donc vous devriez ajouter l’ensemble des PPM de landfill comme suit :

ppm repository add landfill http://www.landfill.bugzilla.org/ppm/
        

Note

Sur landfill, les modules PPM sont regroupés en ‘paquetages‘ qui peuvent avoir un nom légèrement différent de celui du module. Si vous récupérez ces modules à partir de là, vous devrez faire attention aux informations fournies lorsque vous exécutez checksetup.pl car il vous dira quel package vous devrez installer.

Astuce

Si vous êtes derrière un pare-feu d‘entreprise, vous devrez informer l’utilitaire PPM ActiveState sur la façon de le contourner afin d’accéder aux fichiers contenant les PPM en configurant la variable d’environnement du système HTTP_proxy. Pour plus d’information sur la configuration de cette variable, voir la documentation de ActiveState.

Changements de code nécessaires à l’exécution sur win32

Bugzilla sur win32 est en général supporté du premier coup; il reste le problème lié aux courriels concernant les bogues. Pour qu’ils fonctionnent sous Win32 (jusqu'a la résolution du bogue 49893), le moyen le plus simple est d’avoir le module de Perl Net::SMTP installé et de remplacer ces lignes dans le fichier Bugzilla/Bugmail.pm :

open(SENDMAIL, "|/usr/lib/sendmail $sendmailparam -t -i") ||
  die "Can't open sendmail";

print SENDMAIL trim($msg) . "\n";
close SENDMAIL;
        

par

use Net::SMTP;
my $smtp_server = 'smtp.mycompany.com';  # changez ceci

# Utiliser die en cas d'erreur pour que le mail aille dans les 'mails non envoyés' et
# puisse être envoyé de la page sanitycheck.
my $smtp = Net::SMTP->new($smtp_server) ||
  die 'Cannot connect to server \'$smtp_server\'';

$smtp->mail('bugzilla-daemon@mycompany.com');  # changez ceci
$smtp->to($person);
$smtp->data();
$smtp->datasend($msg);
$smtp->dataend();
$smtp->quit;
        

N’oubliez pas de changer le nom de votre serveur SMTP et le domaine de l’adresse d’envoi de courriel (après le ‘@’) dans les lignes de codes ci-dessus.

Traitement des pages Web

Comme c’est le cas sur les systèmes basés sur Unix, tous les serveurs web devraient supporter Bugzilla ; toutefois, si on lui demande son avis, l’équipe de Bugzilla recommande toujours Apache. Peu importe quel serveur web vous choisissez, surtout faites attention aux notes de sécurité de la section intitulée « Désactivation des accès à distance pour les fichiers de configuration Bugzilla ». On trouvera plus d’informations sur la configuration de serveurs web particuliers dans la section la section intitulée « Web server ».

Note

Si vous utilisez Apache sous Windows, vous pouvez mettre les instructions ScriptInterpreterSource dans votre configuration d’Apache pour éviter d’avoir à modifier la première ligne de chaque script afin qu’il contienne votre chemin vers perl au lieu de /usr/bin/perl.

Mac OS X

Apple n'a pas inclus la bibliothèque GD dans MacOS X. Bugzilla en a besoin pour les graphes de bogues.

Vous pouvez l’installer en utilisant un programme appelé Fink, qui est proche de l'installeur CPAN mais il installe les utilitaires GNU courants. Fink est disponible à l'adresse http://sourceforge.net/projects/fink/.

Suivez les instructions pour configurer Fink. Une fois qu'il est installé, vous devez l’utiliser pour installer le paquetage gd2.

Fink va alors vous demander s'il doit résoudre un certain nombre de dépendances. Saisissez « y » et appuyez sur la touche Entrée pour installer toutes les dépendances et surveillez alors que tout se passe bien. Vous pourrez alors utiliser CPAN pour installer le module Perl GD.

Note

Pour ne pas entrer en conflit avec les logiciels installés par défaut par Apple, Fink crée sa propre arborescence dans /sw et y place la plupart des logiciels qu'il installe. Cela signifie que vos bibliothèques et vos entêtes seront dans /sw/lib et /sw/include au lieu de /usr/lib et /usr/include. Quand le script de configuration du module Perl vous demande où est votre libgd, dites lui bien /sw/lib.

Expat est également disponible via Fink. Après avoir utilisé fink pour installer le paquetage expat, vous pourrez installer XML::Parser en utilisant CPAN. Il y a une restriction. À la différence des versions récentes du module GD, XML::Parser n’invite pas à indiquer l’emplacement des bibliothèques nécessaires. Quand vous utilisez CPAN, vous devrez utiliser l’enchaînement des commandes suivant :

# perl -MCPAN -e'look XML::Parser'        1
# perl Makefile.PL EXPATLIBPATH=/sw/lib EXPATINCPATH=/sw/include
# make; make test; make install           2
# exit                                    3
      
1 3

La commande look téléchargera le module et créera un nouveau shell avec les fichiers extraits comme répertoire de travail courant. La commande exit vous renverra à votre shell d’origine.

2

Il vous faudra surveiller le résultat de ces commandes make, surtout « make test » dont les erreurs peuvent empêcher XML::Parser de fonctionner correctement avec Bugzilla.

Linux-Mandrake 8.0

Linux-Mandrake 8.0 comporte toutes les bibliothèques obligatoires et facultatives pour Bugzilla. La manière la plus simple de les installer consiste à utiliser l'utilitaire urpmi. Si vous suivez ces commandes, vous devriez avoir tout ce qu'il vous faut pour Bugzilla et ./checksetup.pl ne devrait pas se plaindre de bibliothèques manquantes. Il se peut que vous ayez certaines de ces bibliothèques déjà installées.

bash# urpmi perl-mysql
bash# urpmi perl-chart
bash# urpmi perl-gd
bash# urpmi perl-MailTools             1
bash# urpmi apache-modules
      
1

pour l’intégration de la messagerie Bugzilla